Devenez bénévole aux Captifs !

Témoignage de Soeur Stéphanie, bénévole au sein de l'association Aux captifs, la libération

Sœur Stéphanie est bénévole pour Aux captifs, la libération depuis septembre 2022, et salariée chargée de l’appel et de l’accueil des bénévoles depuis 2023. En cette rentrée, elle lance un appel pour renforcer l’équipe des 333 bénévoles déjà engagés à nos côtés.

« Quand je suis arrivée en tant que bénévole aux Captifs, j’ai découvert un univers qui m’a poussé à vouloir toujours plus m’impliquer et à me réapproprier des talents que j’avais enfouis ». Sœur Stéphanie s’est d’abord engagée comme bénévole avec l’association sur l’antenne de Sainte Rita (Paris, 9e) avant de venir mettre à profit ses compétences humaines et administratives en tant que salariée au siège (Paris, 11e).  Elle considère aujourd’hui son expérience chez les Captifs comme un véritable enrichissement personnel et invite toute personne motivée à rejoindre l’équipe des bénévoles. « Se confronter à un monde totalement différent du sien, avec au début peu de connaissances ou de formation, peut faire peur mais cela nous éloigne de notre zone de confort et nous permet véritablement de grandir ! ». Trouver la fraternité dans l’altérité n’est évidemment pas simple mais selon elle, ce sont souvent les personnes que nous rencontrons dans la rue qui nous aident sur ce chemin. « Je n’aime pas dire les « accueillis » car pour les nouveaux bénévoles, c’est souvent l’inverse qui se produit : ils sont accueillis par les personnes de la rue. Ce sont les personnes que nous rencontrons qui nous montrent la voie, ils nous donnent les codes pour se rapprocher d’eux et nous reçoivent dans leur univers. Vouloir s’imposer à eux peut être maladroit voire violent, ils veulent garder une liberté dans leurs choix, symbole de leur dignité humaine, il faut se laisser guider pour ne pas nier cette dernière ».

Sœur Stéphanie voit le bénévolat au sein d’Aux captifs, la libération comme une façon de reprendre le temps de s’écouter, d’échanger dans un monde toujours plus fragmenté et pressé. « Avec les personnes que l’on rencontre, on apprend à regoûter la valeur de l’instant présent. Chaque jour est pour eux un cadeau qui leur permet de vivre pleinement chaque moment qu’ils partagent ensuite avec les bénévoles. C’est pourquoi il y a un grand défi de stabilité chez ceux qui s’engagent avec nous (au moins 2 ans) ». Mais cette implication permet à chacun de vivre des expériences fortes qui les confortent dans leur initiative, comme ce fut le cas lors des « prières-rue » pour sœur Stéphanie, qui fréquente celles de l’antenne St Germain de Charonne (Paris, 20e). « Lors des intentions de prière, j’ai vraiment eu l’impression qu’ils m’aidaient à prier. C’était une communion vibrante des pauvres avec Dieu ». Elle souligne aussi la joie de rentrer dans la famille Captifs. « Chacun fait comme il le souhaite mais une fois le seuil franchi, il est difficile de ne pas se laisser transporter par la bienveillance de l’association. Il y a un véritable souci d’avancer entre bénévoles, salariés et accueillis et de vivre ensemble des formations, des temps de convivialité ou d’ambassade pour présenter nos projets ».

Sœur Stéphanie nous rappelle aussi que peu importe les capacités ou la formation, chacun est le bienvenu et peut jouer le rôle d’une oreille attentive aux histoires de vie des accueillis. C’est pourquoi nous avons toujours besoin de bénévoles alors n’hésitez pas à contacter rh@captifs.fr pour plus d’informations.