La doctrine sociale de l’Eglise

Les actions de l’association chrétienne Aux captifs, la libération prennent racine dans la conviction de la valeur de chaque personne humaine et de sa dignité. Cette dignité n’est pas liée à sa situation, son apparence ou ses ressources. Elle est fondamentalement inscrite en elle et de façon indélébile.

Dans le projet des Captifs, le regard porté sur toute personne, quelles que soient ses parts d’ombres et de lumières, est fondé sur l’anthropologie chrétienne et la doctrine sociale de l’Eglise.

 

Dignité de la personne pauvre ©Géraud BosmanLa dignité fondamentale de toute personne humaine

La doctrine sociale de l’Eglise se nourrit de la contemplation du monde, de l’expérience de tout homme – chrétien ou non – et de la Parole de Dieu pour éclairer toutes les personnes qui souhaitent travailler au bien de l’humanité. Elle propose à chacun des pistes pour contribuer personnellement et collectivement à ce bien. A la source de la pensée sociale de l’Eglise est la ressemblance de l’homme avec Dieu, et donc la dignité humaine, la dignité fondamentale et non négociable de toute personne humaine quel qu’elle soit.

 

De ce principe fondateur découle l’ensemble des principes de l’enseignement social de l’Eglise : la recherche du bien commun, l’option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, la justice, la participation, la subsidiarité.

 

Une journaliste : « Même SDF, on reste membre de la communauté chrétienne ? » Monseigneur André Vingt Trois: « Bien sur, j’allais même dire surtout ! Cela devrait être une honte pour nous d’avoir des frères dans la rue et de ne pas les accueillir. » – octobre 2016. 

 

Permanence et accueil inconditionnel ©Géraud BosmanConstruire la civilisation de l’amour

Vivre tout cela est un exercice de conversion pour chacun et pour chaque jour : servir la communauté et non se servir, être attentif au plus petit de son entourage, respecter l’environnement dès le tri des déchets, payer ses impôts sans tricher, faire avec ses collaborateurs, etc. Le Christ, Dieu fait homme, a lui aussi incarné ces principes (même s’ils n’étaient pas formulés ainsi !) dans sa vie et il est un exemple pour tous. Il a donné sa vie pour nous sauver du péché et nous donner accès au bien suprême : l’accès à la vie éternelle. Durant ses trois ans de vie publique il est allé vers ceux qui étaient rejetés par les autres : lépreux, publicains, prostituées, possédés… Il a confié son Eglise à Pierre et aux apôtres.

Ces principes sont donc là pour nous éclairer sur notre quotidien. A chacun de se mettre à l’écoute de l’Esprit et de les vivre là où il est pour ainsi construire la civilisation de l’amour, le royaume de Dieu.

 

Pauvre et marginalisé: une personne avant tout ©Géraud BosmanAller vers les personnes les plus marginalisées et les regarder comme des personnes

Comment au sein de l’association vivons-nous ces principes ? Nous sommes appelés à aller vers ceux et celles qui sont les plus marginalisés et les plus mis à l’écart de notre société : les personnes sans abri et les personnes prostituées. Nous les regardons comme des personnes dignes pleinement et créées à la ressemblance de Dieu quand bien même la vie et ses souffrances les ont abîmées. Nous les savons libres et prêts à choisir par eux mêmes leur avenir et nous refusons de leur imposer un projet social conçu par nous ou les pouvoirs publics.

 

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