Grâce à vous, Happy a rejoint l’atelier BOSCO !

Happy est Nigériane. En très grande précarité, elle a rencontré les Captifs en 2021. Au fil des échanges, et portée par l’envie de construire un nouveau projet de vie, elle a choisi de rejoindre l’atelier BOSCO il y a quelques mois. Une femme parmi des compagnons peinture, une première pour les Captifs.

« Quelqu’un m’a donné l’adresse des Captifs de Paris Centre (dans la paroisse Saint-Leu Saint-Gilles, Paris 1er) alors je suis allée voir l’antenne en 2021. A force d’y aller toutes les semaines et de participer aux différents séjours hors de Paris, la travailleuse sociale qui s’occupait de moi m’a proposée de venir à l’atelier BOSCO pour apprendre un métier et travailler. »

L’Atelier BOSCO est l’atelier d’insertion sociale et professionnelle par la peinture sous statut OACAS (Organisme d’Accueil Communautaire et d’Activités Solidaires) créé par l’association Aux captifs, la libération en 2015 Il permet à des personnes en précarité de regagner leur dignité par une activité professionnelle. L’équipe de peintres, encadrée par un chef d’atelier, réalise des travaux de rénovation à Paris et en proche banlieue : peinture des murs, des sols et des plafonds, pose de revêtements, murs, rénovation d’intérieur, nettoyage…Il y a quelques mois encore, les compagnons étaient exclusivement masculins. Depuis, deux femmes ont rejoint l’atelier dont Happy.

« Les autres compagnons m’ont appris comment peindre et comment travailler sur un chantier. Nous commençons par préparer le chantier, notamment en protégeant le sol, puis nous ponçons les murs et enfin nous peignons. J’ai déjà fait quatre chantiers depuis mon arrivée !

Je ne peux pas dire que ce soit facile de rejoindre l’OACAS peinture mais si avec le bon état d’esprit, c’est possible. Il faut avoir le désir de travailler et d’apprendre pour devenir meilleur en peignant. Et puis dans l’équipe, nous nous entendons bien. Nous sommes comme une communauté qui se retrouve tous les vendredis pour un repas tous ensemble !

Si je devais conseiller quelqu’un qui allait rejoindre l’atelier, je lui dirai que les compagnons sont très amicaux. Ils sont prêts à nous apprendre à peindre, si nous le voulons vraiment. C’est très important d’être motivé pour rejoindre l’OACAS.

Pour moi, c’est une chance d’avoir pu rejoindre l’atelier BOSCO ! »