Grâce à vous : ils ont découvert la neige et l’air montagnard !

Mahmoud est parti en séjour de rupture avec les Captifs au début du mois de mars. N’ayant jamais vu de neige, il a vécut durant ces quelques jours dans un chalet aux Carroz d’Arrache (Haute Savoie) une grande première !

L’équipe de l’antenne Lazare, dans le 16ème arrondissement de Paris, organise chaque hiver des séjours dans le chalet d’un de ses bénévoles. Cinq jours offerts aux personnes accueillies, pour découvrir la vie montagnarde et rompre avec les tourments de leur vie parisienne.

Mahmoud avait déjà participé à ce type de séjour avec les Captifs. Ces moments hors du temps sont des clés pour (re)trouver l’envie et la motivation dans un chemin de réinsertion. Alors après le bord de mer, c’est l’altitude qu’a découvert Mahmoud ! . A voir son sourire lorsqu’il nous en parle, les skis l’ont tout autant convaincu que la voile.

Pendant ces cinq jours, salariés, bénévole et personnes accueillies ont vécu ensemble sous le même toit. Chacun son tour a mis la main à la pâte pour cuisiner, faire la vaisselle ou mettre la table. Cette cohabitation a créé une complicité qui se ressent à travers les taquineries et les surnoms qui survivent au séjour. C’est dans cette joyeuse ambiance que Mahmoud et Valentine, travailleuse sociale, nous racontent cette expérience :

« Nous avons fait des balades en raquette. Il y avait beaucoup de neige. » nous disent-ils. Ils ont aussi passé trois heures avec un moniteur pour apprendre à skier comme des professionnels. Après quelques chutes, tous ont gagné en assurance pour dévaler la piste !

« Ce que j’ai préféré, c’est quand nous avons mis le fromage dans le four avec du miel et des herbes. » Car qui dit montagne enneigée, dit plats typiquement hivernaux. Mahmoud et les autres ont pu déguster leur premier camembert fondu au four. Avec les tajines et autres plats orientaux, cette semaine était remplie de découvertes gustatives autant pour les personnes accueillies que pour les salariés et bénévole.

A la fin de son récit, il conclue : « vive les Captifs » ! Ces séjours sont pour Mahmoud comme pour tous ceux qui en bénéficie une véritable bulle d’oxygène dans un quotidien difficile.