Une association pour les pauvres depuis 1981

L’association humanitaire Aux captifs, la libération est née pour « entendre le cri de la rue ». Retour sur les rencontres dans la rue et les programmes sociaux depuis 1981.

Patrick Giros, fondateur de Aux captifs, la libérationAux captifs, la libération : un peu d’histoire

C’est pour « réinventer le travail social » et lutter contre l’injustice spirituelle que Patrick Giros, prêtre du diocèse de Paris né en 1939, fonde en 1981 l’association pour les pauvres Aux captifs, la libération. Selon lui, la rue crie et personne ne l’entend.

Dès 1968, année de son ordination, Patrick Giros débute ses interventions auprès des personnes de la rue. En 1980, il est nommé vicaire à la paroisse Sainte Jeanne de Chantal (Paris 16è). Le père Jean-Marie Lustiger, alors curé, l’encourage à aller plus loin dans sa volonté d’aider les pauvres. Il fonde alors Aux captifs, la libération, dont les fondements restent la prise en considération de la dimension spirituelle des personnes de la rue, exclues et victimes de la drogue.

Les premières maraudes à ParisDes premières maraudes à Paris à la création d’un centre d’hébergement

Les premiers bénévoles de l’association découvrent très vite, lors des « tournées-rue » ou maraudes, les réalités des années 80 : travestisme, prostitution… L’objectif de ces rencontres est d’aller vers les personnes de la rue, les « mains nues » et dans la fidélité.

Les Captifs s’implantent par la suite au cœur des paroisses parisiennes du 1er arrondissement, puis du 10ème et du 12ème. Dans les années 90, les premiers salariés de l’association (assistants de services sociaux, éducateurs spécialisés, infirmières…) sont recrutés pour appuyer l’action des bénévoles par leurs compétences dans le travail social.

A la mort du père Patrick Giros en novembre 2002, le père Antoine Hérouard devient président du Conseil d’administration, puis ce sera en 2005 Jean-Guilhem Xerri et en 2011, Maryse Lépée.

Depuis 1981, des projets ou programmes et des partenariats ont été mis en place pour toujours mieux accompagner les différents publics rencontrés dans la rue : un Espace Solidarité Insertion (ESI), des maraudes, un programme pour les mineurs isolés,  des prières-rue, des ateliers de recherche d’emploi ou encore des séjours de rupture, etc…

En 2010, un Centre d’Hébergement de Stabilisation (nommé « Valgiros ») a été ouvert à Paris et abrite 21 personnes ayant connu un parcours de rue.

Pour en savoir plus sur l’association caritative Aux captifs, la libération :