À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes (25 novembre), Le Figaro a réalisé un reportage sur des femmes nigérianes en situation de prostitution dans le Bois de Vincennes. Elle sont victimes de la traite des être humains, et accompagnées par Les Captifs dans un parcours de réinsertion. Si vous ne l’avez pas lu, voici un résumé des éléments essentiels (version intégrale pour les abonnés en fin d’article).
Comme chaque lundi soir, Jean-Marie, coordinateur santé-prostitution des Captifs, effectue une tournée-rue au bois de Vincennes, toujours sur le même parcours. Cette fidélité permet de nouer des relations de confiance avec les jeunes prostituées qu’il rencontre.
Toutes sont originaires du Nigeria et la majorité sont prisonnières de réseaux de proxénètes, envers lesquels elles se retrouvent endettées de plusieurs milliers d’euros.
Parcours de sortie de prostitution
Certains d’entre elles, à l’image de Kendra rencontrée ce jour, connaissent bien les Captifs et les parcours de sortie de prostitution proposés par l’association, comme l’atelier de couture Bakhita.
Pour les femmes qui le désirent, l’association dispense également des cours de français ou d’informatique. Les équipes les aident aussi pour leur hébergement et l’ouverture de leurs droits sociaux.
« Je connais les Captifs depuis plus d’un an maintenant, ce sont comme des frères et soeurs pour moi ».
Kendra, travailleuse au bois de vincennes
Et malgré la difficulté des situations et les obstacles, la démarche porte ses fruits. Comme Zara, qui a suivi une formation de cuisinière et cherche désormais un emploi.
Chaque année, les Captifs rencontrent près de 1000 personnes en situation de prostitution et en suivent plus particulièrement 200.
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