Lutte contre la pauvreté

Face la précarité à Paris qui ne cesse de s’accroître, la lutte contre la pauvreté à la rue s’appuie sur la Loi qui reconnaît et organise les droits de tous y compris des plus pauvres.

 

Pauvreté en France ©esprit-photo.comLoi française pour tous

La lutte contre la pauvreté à la rue s’appuie sur la Loi qui organise les droits de tous y compris des plus pauvres :

  • à accéder aux soins grâce à la loi sur la protection sociale d’après-guerre
  • à bénéficier d’un revenu minimum avec le RMI (Revenu Minimum d’Insertion) puis avec le RSA (Revenu de Solidarité Active),
  • à être accompagné vers le travail notamment par l’Insertion par l’Activité Economique et ses contrats aidés,
  • à bénéficier d’un logement ou d’un hébergement avec le DALO et le DAHO.
    Les transferts sociaux permettent une redistribution sociale entre les citoyens et ainsi rendent possible l’exercice de ces droits par les personnes touchées par la pauvreté. L’ampleur de la pauvreté en France est fortement diminuée grâce à ces transferts sociaux.

L’application de ces droits est confiée aux administrations de l’Etat et des collectivités locales et territoriales. L’Etat par les Préfectures de Région a en responsabilité la santé, la famille, l’hébergement et le logement. Le Conseil régional s’occupe des politiques de formation professionnelle. Le Conseil départemental des politiques d’accompagnement des bénéficiaires des minima sociaux et en particulier des bénéficiaires du RSA, de l’AAH. Les communes assurent une permanence d’action sociale globale accessible aux personnes exprimant un besoin. Le Gouvernement s’appuie sur le CNLE (Conseil National de Lutte contre les Exclusion) et l’ONPES (Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale) pour évaluer et conduire les politiques publiques concernant la pauvreté.

 

Pauvre en FranceLutte contre la pauvreté en France

La lutte contre la pauvreté est aussi assumée par le mouvement associatif et mutualiste ainsi que par les Eglises. Aux nouvelles pauvretés de la crise a répondu un foisonnement de solidarités. Les associations de solidarité en particulier mobilisent des dons et des bénévoles. Certaines associations interviennent également en relais des politiques publiques et assurent des véritables délégations de service en salariant des travailleurs sociaux. La FNARS (Fédération Nationale des Associations de Réinsertion Sociale) et l’UNIOPSS (Union Nationale Interfédérale des Œuvres et Organismes Privées Sanitaires et Sociaux) fédèrent, représentent et appuient ces associations.

La lutte contre la pauvreté revêt de plus en plus des formes relationnelles où l’objectif n’est plus de répondre à des besoins matériels mais davantage à un isolement des personnes en particulier lorsqu’elles sont à la rue. Le terme d’exclusion est systématiquement associé à ceux de pauvreté ou de précarité, soulignant le besoin relationnel des personnes.

 

Pour en savoir plus sur la précarité avec l’association Aux captifs, la libération :