
Un réveil avant l’aube pour un moment inoubliable
Réveil avant l’aube : à 5h30, tous les Captifs sont debout pour un départ des cars à 6h. Une condition indispensable pour passer les portiques de sécurité du Vatican et être bien placés pour la messe dominicale célébrée par le Pape Léon XIV. Objectif atteint : nous sommes installés dans la basilique Saint-Pierre dès 8h, profitant du temps d’attente pour écrire des cartes de remerciement aux donateurs qui ont permis ce pèlerinage.
La messe, célébrée en italien et d’une durée d’1h30, touche profondément les participants : « Quand j’ai vu que c’était en italien, je me suis dit ça va être dur. Mais en fait j’ai bien aimé. »
À la sortie, une immense surprise attend le groupe : un banquet est dressé dans les jardins du Vatican, avec des tables pour 1500 personnes. Plus incroyable encore, le Pape Léon XIV vient en personne bénir le repas. Un moment exceptionnel, impossible à oublier.
À 15h, chaque fraternité se retrouve pour un temps plus intime, l’occasion de revenir sur ces journées marquantes autour d’un café. Les retours sont unanimes :
« Ce séjour m’a apporté de la joie. Il a été enrichissant ! J’ai appris tout au long du séjour. On s’est cultivé. C’est une vraie chance d’être là tous ensemble. J’ai aimé être mélangé avec d’autres antennes, on devrait le refaire. Ca a fait un déclic de partager, de s’écouter. Je pense à tous ceux qui n’ont pas pu venir, ceux qui n’ont pas de papier. »
« On repart grandis. On se connait mieux. Je n’oublierai jamais vos visages ».
« C’était la première fois que je voyageais aussi loin, aussi longtemps, avec autant de monde. C’était une expérience difficile pour moi au début et j’ai fait ma mauvaise tête. Mais merci aux accueillants d’avoir été bienveillants malgré la fatigue. On a tous fait attention aux uns et aux autres. C’était fort que les prêtres nous aient servi le repas. Cela m’a réconcilié avec mes frères et sœurs en humanité ».
Le retour : fatigue, solidarité et un lien indéfectible
À 18h30, tout le monde remonte dans le bus en direction de Milan. L’arrivée à 4h du matin est difficile : une épidémie de gastro-entérite touche plusieurs personnes. Pourtant, le groupe reste patient, calme et solidaire. À 6h, nous embarquons dans le train Milan–Paris pour les derniers échanges, les derniers fous rires, avant que chacun ne retrouve son quotidien.
Pour beaucoup, la précarité reprend ses droits, malgré les deux nuits d’hôtel financées par l’association pour adoucir le retour. Pour d’autres, c’est le retour à un logement stable. Un grand écart… mais une même aventure, vécue tous ensemble, qui les relie désormais pour longtemps.
