Les colocataires de Valgiros (Paris, 15e) ont eu l’immense chance de vivre le dimanche des Rameaux dans un cadre idyllique : celui du Château de Vaux-le-Vicomte ! Grâce au propriétaire des lieux, Ascanio, ami des Captifs, ils ont vécu une journée incroyable qui leur a permis d’allier spirituel, culturel, fraternel, détente, bronzette et rupture avec le quotidien.
Alors qu’Abdoulaye, Béchir, Fabrice, Etienne et Alexandre ont cueilli des rameaux dans le parc du château dès leur arrivée, Aïda, Sylvie, Aleksandra, Margot et Louise ont préparé la messe dans la magnifique chapelle familiale. Belle lecture de la Passion du Christ, et une phrase qui a marqué : « Seigneur, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». S’en est suivie une longue conversation sur le sujet durant le pique-nique partagé avec notre hôte Ascanio et le Père Hervé. « Je ne suis pas prêt à pardonner moi » ; « qu’est ce qui te bloque, quel bénéfice y trouverais-tu ? » Le ton de la journée est donné, d’une grande profondeur et de la grande sincérité et authenticité dans les échanges… avec des remarques parfois inattendues. « Fouquet, il est un peu comme Jésus en son temps, rejeté par tous, jugé etc. »
Au travers d’une visite guidée, la petite équipe a pu se plonger dans l’Histoire, celle de Fouquet, de Louis XIV… Jusqu’à visiter les entrailles des cuisines et de la charpente de cette splendide demeure. « Vous avez la chance d’avoir grandi en apprenant à regarder votre histoire, à la mettre en valeur, à en tirer des leçons ; en Afrique, c’est moins notre culture ; il me semble que c’est important de regarder en arrière pour ne pas refaire les mêmes erreurs. » Et encore un long débat sur la mémoire. Certains se sont retenus pour ne pas rapporter de vase ou fauteuil d’époque à Valgiros !
Le soleil étant de la partie, une petite pause buvette s’est imposée, au frais, sous les arbres. Et enfin une très grande balade dans le magnifique parc à la française. Tous ont pu bénéficier des commentaires de Fabrice, résident de Valgiros expert en botanique, et apprendre quelques noms d’essence. Puis nouvelle pause sous un bosquet. Dommage, le bar à bulles ouvrait à 18h, trop tard pour la troupe, qui devait rentrer à Valgiros. Tous sont rentrés les bras chargés de buis pour décorer la colocation ! Merci à la famille d’Ascanio de Vogüé et au Père Hervé Soubias d’avoir accueilli et guidé les Captifs tout au long de cette journée !
