La France accueillera les Jeux Olympiques et Paralympiques du 26 juillet au 8 septembre 2024. A l’image de la coupe du monde ou de l’Euro de football, accueillir de grands évènements sportifs est souvent perçu et annoncé comme fédérateur ; comme facteur de cohésion, d’unité et de rassemblement entre les Français. L’inclusivité recherchée semble néanmoins loin d’être gagnée : des étudiants sont expulsés de leurs logements et les personnes à la rue en Ile-de-France, en grande précarité, sont priées de « déménager » temporairement en région. Aux captifs, la libération qui rencontre et accompagne les personnes à la rue est très concernée par ce sujet : certains accueillis régulièrement rencontrés en rue et accompagnés par des travailleurs sociaux seront sans doute « mis à l’abri » et seront donc hors circuit. Il y a un vrai enjeu pour l’association de réussir à maintenir le lien avec eux malgré un changement de routine probable. Néanmoins, la constance et la fidélité des Captifs envers les accueillis devraient permettre aux deux parties de se retrouver à la fin des Jeux !
L’opacité des dispositifs prévus pour les personnes à la rue pendant les Jeux inquiète de nombreuses associations, parmi lesquelles Aux captifs, la libération, et laisse entendre l’incapacité des pouvoirs publics à proposer des solutions adaptées à chacun quand bien même le gouvernement souhaiterait faire de cet évènement un « un outil d’inclusion, d’insertion et d’intégration sociale ». Pour en savoir plus sur cette question, nous vous invitions à lire l’article d’Elisabeth Crépin-Leblond, journaliste chez Carenews, intitulé «JO : le combat des associations pour intégrer les sans-abris à la fête » dans lequel Thierry des Lauriers, directeur général des Captifs est interviewé.