Le service civique

Parmi les différentes missions proposées par l’association « Aux captifs, la libération », un engagement de 6 ou 7 mois auprès des personnes de la rue en tant que service civique est possible. L’association reçoit une aide de l’État pour ces missions reconnues comme participant aux dispositifs mis en place auprès des plus exclus à Paris.

 

Mission de service civique avec les personnes accompagnéesAccueillir et accompagner les personnes

Au sein de la structure, la mission du volontaire en service civique est d’assurer le premier accueil des personnes et de faciliter leur orientation vers les différents services proposés dans une relation d’aide et de service. Il va aussi à leur rencontre dans la rue et participe à des tournées-rue. Il peut être amené à accompagner certaines personnes accueillies dans des démarches simples, suite à leurs entretiens avec les travailleurs sociaux de la structure (mairie, préfecture, médecin,…), et à rendre visite à des personnes en soins à l’hôpital.

En binôme avec un travailleur social de l’association, il va ainsi à la rencontre des personnes de la rue, sur leurs lieux de vie, pour nouer avec elles, dans la durée, une relation de confiance, de manière à faciliter leur venue sur les antennes et mieux les accueillir. Enfin, le jeune en service civique, suivant ses capacités et son degré d’autonomie, peut être intégré à l’animation d’ateliers artistiques et/ou culturels, qui visent à dynamiser les personnes accueillies vers une sortie de rue progressive.

 

Dans le cadre du service civique, l’association propose gratuitement à ses volontaires de participer à des formations internes et à celles de nos partenaires, allant au-delà de ce qui est demandé par l’État (Formation civique et citoyenne ; Formation aux premiers secours).

 

« Des moments où ce ne sont plus forcément nos mains qui sont nues mais nos cœurs ».

 

Clara, service civique à l'accueil LazareClara, service civique  

« Ce fut avant tout la découverte d’une action discrète au cœur de cette ville que je croyais faussement bien connaitre, une rencontre avec ceux qui foulent les mêmes rues que moi mais que je choisis si souvent de ne pas voir. Durant ces quelques mois il ne s’est rien passé d’extraordinaire ou d’exceptionnel, j’ai simplement appris à partager des moments fraternels avec les jeunes de l’accueil Lazare ou les moins jeunes de la Gare du Nord, des moments où ce ne sont plus forcément nos mains qui sont nues mais nos cœurs. « 

Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez Mickaël Fernandes : m.fernandes@captifs.fr

 

 

Découvrez les autres formes d’aides à l’association :